Un conte fantastique, romanesque et envoûtant. Aristophania 2 - Progredientes
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Un conte fantastique, romanesque et envoûtant.  Aristophania 2 - Progredientes

 

« - Cette bouillabaisse mérite d’entrer au Panthéon des délices !

- J’aurais aimé en dire autant de ce que tu m’as apporté hier. Je ne peux rien faire pour la mère de ces enfants, Aristophania. Jamais un Calamyrh de la cour sombre n’a été aussi puissant. L’élixir dans lequel ce tissu a été trempé est un poison mortel pour l’Azur, un poison comme je n’en ai jamais vu. Il absorbe toute vie, toute lumière, toute énergie. Je ne peux remplir le vide qu’il a creusé chez Adèle Francoeur. Et je veux que tu mènes une autre croisade que celle qui concerne le sort de cette femme.

- Mais…

- Tu vas renvoyer les enfants chez eux. Ils ne doivent pas rester en Azur. »

 

 

 

 

 

Sur un apparent banal marché de bord de Méditerranée, Aristophania se voit confier une mission par une vendeuse de bouillabaisse qui n’est autre que la Reine d’Azur. Aristophania a sept jours devant elle pour se rendre à La Rochelle afin de rencontrer un chimiste, le chevalier Petitjean,. Lui seul pourra analyser le poison qui ronge Adèle et en trouver la provenance, avant que d’autres personnes en soient victimes.

 

 

 

 

© Dorison, Parnotte– Dargaud

 

 

Pour la Reine, l’Azur devient trop dangereux pour les enfants d’Adèle. Alors qu’ils viennent de retrouver leur mère dans un mauvais état, empoisonnée par un venin mystérieux, ils doivent partir. Mais ce n’est pas l’avis d’Aristophania. Pour elle, l’un d’eux peut les aider à remporter la guerre contre la cour sombre. La citadelle de la vieille dame est-elle si sûre qu’elle le pense ?

 

Joël Parnotte excelle dans les décors, les cadrages et les mises en scène. Les scènes sous l’eau et celles où Aristophania flottent dans l’air sont d’une maîtrise et d’une réussite certaines. Quelques gros plans de visages sont un peu rigides. Mais si l’on peut se permettre de faire un conseil à un si talentueux dessinateur, c’est d’éviter d’abuser d’à-plats noirs en sommet de cases. C’est un tic graphique qui fait à la fois son originalité et son défaut, qui est souvent réussi, mais qui peut aussi faire rater des cases. (cf. case 1 planche 56)

 

 

 

 

© Dorison, Parnotte– Dargaud

 

 

Après avoir introduit les personnages dans le premier tome, Xavier Dorison place les pions d’un complot maléfique. Pour cela, il remonte aux origines du Royaume d’«Hyperborée » et de l’apparition de l’Azur, esprit ou entité, concept ou réalité, le flou reste volontaire.

 

Les progredientes sont ceux qui avancent, qui progressent vers un terme. Ce deuxième épisode est celui où chacun des enfants poursuit une quête de soi, à la fois se cherche, et à la fois s’affirme, en particulier Victor avec sa clairvoyance et ses capacités d’analyse. On retiendra l’histoire de la chaîne de l’éléphant, leçon de vie à méditer.

 

 

 

 

© Dorison, Parnotte– Dargaud

 

 

L’originalité du concept de cette série est exceptionnel. En analysant le fond, on s’imagine un Seigneur des Anneaux. En observant la forme, on est plus proche de Peter Pan. Tout en étant, ni dans l’un, ni dans l’autre.

 

 

Laurent Lafourcade

 

 

Série : Aristophania

 

Tome : 2 – Progredientes

 

Genre : Aventure fantastique

 

Scénario : Dorison

 

Dessins & Couleurs : Parnotte

 

Éditeur : Dargaud

 

Nombre de pages : 64

 

Prix : 14,99 €

 

ISBN : 9782505075592

 



Publié le 18/11/2019.


Source : Bd-best

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