Les tuniques bleues 60 : Carte blanche pour un bleu, un voyage réjouissant dans l’histoire de la série
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Les tuniques bleues 60 : Carte blanche pour un bleu,  un voyage réjouissant dans l’histoire de la série

   « - Le toubib te demande, Blutch ! »

            « - Le toubib ?... Qu’est-ce qu’il lui veut ? »

            « - Le sergent Chesterfield s’en est sorti vivant aussi… Vivant… Mais tout juste ! »

            « - Je sais bien que ce n’est pas la première fois qu’il s’en sort avec quelques bobos par-ci par-là, mais cette fois il faut absolument que vous compreniez, Caporal… C’est grave ! »

 

            Les bleus ont laissé des plumes dans l’assaut commandé par le Capitaine Stark. En particulier, le Sergent Chesterfield n’est pas sorti indemne de la dernière charge du XXIIème de cavalerie. A priori, l’éclatement d’un obus à proximité du soldat lui a causé un traumatisme crânien. Le Sergent est amnésique. Il n’a aucune blessure apparente mais il est pour l’instant un légume dans un fauteuil roulant. L’Etat-Major veut le rendre à la vie civile. Pour Blutch, cela est hors de question. Les généraux lui donnent alors trente jours pour remettre Chesterfield d’aplomb.

 

 

 

 

 

 

            A l’instar de « En avant, l’amnésique », vingt-neuvième tome des Tuniques Bleues, ce soixantième opus est un voyage réjouissant dans l’histoire de la série. Il est très intéressant de lire les deux récits en parallèle. Cette fois-ci, ce n’est plus Blutch qui a perdu la mémoire, mais le Sergent. Comme dans l’album paru en 1989, celui-ci est une quête de l’électrochoc. Les différentes étapes sont justifiées. La problématique, ou plutôt sa résolution, est plus sérieuse. Que l’on se rassure, l’humour est bien présent. Des retrouvailles à Fort Bow, lieu des sources de la série qui résonne d’une façon particulière pour les plus anciens lecteurs, jusqu’au retour à la maison familiale, la route sera longue pour les deux militaires.

 

            Willy Lambil, c’est le tôlier. Le maître n’a aucune leçon à recevoir. Son travail est impeccable. Cet auteur est largement du niveau de Morris. Mais qu’attendent donc ses pairs pour l’installer sur le piedestal des grands maîtres de la BD franco-belge ? Sans bruit, il fait une carrière sans faute.

 

            Quant à Raoul Cauvin, … les mots manquent tellement ce type est admirable. Il n’y a rien à dire de plus. Relisez l’article consacré à sa monographie : https://www.bd-best.com/lettre-ouverte-a-raoul-cauvin-news-6622.html

 

            La prépublication de « Carte blanche pour un bleu est en train de se terminer dans le journal de Spirou. Plus qu’à attendre jusqu’à fin octobre pour profiter de cette nouvelle aventure des Tuniques bleues en album.

 

 

Laurent Lafourcade

 

Série : Les tuniques bleues

Tome : 60 – Carte blanche pour un bleu

Scénario : Raoul Cauvin

Dessin : Willy Lambil

Couleurs : Léonardo

Genre: Aventure humoristique

Éditeur: Dupuis

Nombre de pages: 48

Prix: 10,60 €

ISBN : 9782800162737



Publié le 19/09/2016.


Source : Bd-best

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