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Série : In the name of Auteur : Will Argunas EAN/ISBN : 9782203032705 Prix : 16 € Date de sortie : 11/01/2012 Nombre de pages : 112 Catégorie : Polar Type de reliure : Album cartonné Éditeur : Casterman Publié le 17/01/2012 |
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Houston, 2014.
Dans la gigantesque église de Lakewood Church, on s’apprête à vivre un moment exceptionnel : la première apparition publique aux Etats-Unis du nouveau pape Nelson 1er, un pape noir d’origine africaine ! Mais l’événement tourne au cauchemar. En dépit des mesures de sécurité, on a tiré sur le pape. Le souverain pontife est dans un état critique. Trois tireurs ont presque aussitôt été arrêtés sur place et l’enquête du FBI démarre aussitôt, coordonnée par l’agent Morgan Jackson, un policier noir dépêché de New York spécialement pour l’occasion. Le complot est évident, même si, étrangement, on n’a retrouvé aucune douille à proximité des tireurs. Tandis que le monde est en état de choc, la terrible nouvelle tombe : Nelson 1er est mort de ses blessures. Mis sous pression par sa hiérarchie, Jackson intensifie l’enquête, troublé : même si la culpabilité des trois suspects ne semble faire aucun doute, quelque chose ne colle pas dans le scénario de l’attentat…
Voila un album entièrement réalisé par Will Argunas (Black Jack, Missing, Bloody September). Il signe un scénario admirablement bien écrit aux rebondissements spectaculaires.Le dessin de ce polar épouse parfaitement l'ambiance que l'auteur à voulu nous transmettre. Pour le côté anecdotique du graphisme, le personnage principal africain à des airs de Laurence Fishburne. Argunas a su donc allier le trait et le verbe avec un certain brio. Les surprises ne manquent pas et vous lirez ce roman graphique sans vouloir vous interrompre le moins du monde. Un bon choix du moment si vous aimez le genre.
Série : La Guerre du retour contre attaqueAuteur : T.Vivien EAN/ISBN : 9782874427534 Prix : 15 € Date de sortie : 18/01/2012 Nombre de pages : 192 Catégorie : Humour Type de reliure : Album broché Éditeur : Jungle Editions Publié le 11/01/2012 |
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Près de 190 planches d’illustrations toutes issues du blog Yodablog, réunies dans un livre illustré en couleur au format souple. Maître Yoda, Luc Skywalker, Han Solo, Dark Vador ou encore R2D2 n’ont qu’à bien se tenir…
Imaginez que les personnages de Star Trek, vêtus de leur célèbre veste bleue aux manches rayées se moquent ouvertement de la « robe de chambre » qui sert de costume aux Jedis. Où alors que maître Yoda se transforme en l’Incroyable Hulk après une exposition trop intensive aux radiations japonaises…
Tous les univers de science-fiction et de fantastique les plus cultes se donnent rendez-vous pour rencontrer les héros de Yodablog.
Peut-on rire de tout nous diront les fans pur et dur de Star wars? On va se gêner tiens leur rétorquerais-je. T. Vivien, l'auteur du Yodablog revient sous la forme d'un tome de 192 pages avec de la parodie caustique et burlesque du plus grand classique de la sf mondiale, l'illustre guerre des étoiles de Georges Lucas. La parodie est déclinée à toutes les sauces. De la séance de psychanalyse de Han solo dans la carbonite, des facéties de Dark Vador ou des faux pas de Luke Skywalker, tout y passe et il faut dire qu'ils sont vachement con-cons. Et cela nous fait bien rire, le but est donc bien atteins. Bon ça n'éclate pas de graphisme léché et ce n'est pas le but, c'est simpliste, çà fait mouche et c'est très bien comme ça. Certains lecteurs regretterons peut-être le côté "blague de culs" récurrentes mais on ne peut plaire à tout le monde. Cela dit, même si vous êtes de ces fans acharné, vous êtes fichu, car c'est en quelques sortes aussi un objet de collection.
Série : Le Château des Ruisseaux Auteur : Frédéric Poincelet & Vincent Bernière Prix : 14.95 € Date de sortie : 06/01/2012 Nombre de pages : 76 Catégorie : Tranche de Vie Type de reliure : Album cartonné Éditeur : Dupuis Collection : Aire Libre Publié le 10/01/2012 |
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Inspirée de faits réels, cette histoire se déroule au Château des ruisseaux, un centre de traitement des addictions situé près de Soissons, dans l'Aisne.
Là, on ne prend aucun médicament ; le groupe de parole, l'abstinence, le travail sur les émotions et l'entraide sont les principes actifs d'une guérison possible. On ne consomme pas "juste pour aujourd'hui", on cherche à changer ses comportements, à confronter ses émotions par l'intermédiaire du groupe. Pendant deux mois, tout ce qui représente une fuite est interdit : livre, musique, relations amoureuses. C'est là qu'apparaît le premier problème : Jean tombe amoureux de Marie, qui a d'autres soucis en tête. L'arrivée d'un troisième larron, qui va entraîner une partie du groupe dans sa chute, envenime une situation par définition fragile, où chacun a plus à perdre qu'il ne le croit.
Si pour vous, la lecture d'une BD doit constituer une évasion, alors passez à une autre critique. En effet, c'est à un quasi huis-clos que nous convie le premier « Aire Libre » de 2012, pour un séjour thérapeutique au « Château des ruisseaux ». C'est à un sujet difficile que se sont attachés les auteurs de cette « auto-fiction », un thème, qui plus est, très peu visuel, ce qui est quand même paradoxal pour une BD. Une caractéristique qui a sans doute amené Frédéric Poincelet à effectuer des choix, celui de couleurs aussi ternes que discrètes mais surtout celui de se passer des traditionnelles cases qui auraient sans doute accentué l'effet « manque d'action » de l'histoire. Ca bouge en effet très peu, tout au long de ce séjour et de cet album. On suit le parcours de Jean, mais il faut bien avouer que sa relation avec Marie, finalement assez peu évoquée, n'est qu'un prétexte pour nous faire découvrir le Château des ruisseaux et ses résidents. Le scénariste Vincent Bernière, ancien toxicomane, sait de quoi il parle. Ainsi, le lecteur se retrouve rapidement immergé dans les groupes de paroles, les discussions, les angoisses et les confessions des résidents. On y découvre des personnages qui ont souvent touché le fond de la dépendance aux drogues, avec des parcours parfois assez abominables, mais qui restent cependant humains et surtout terriblement fragiles, en tous cas bien loin de certains clichés souvent véhiculés par les média. On se doute d'ailleurs que certains aspects du sevrage et des crises de manque ont dû être atténués. Par contre, il faut bien avouer que si la promiscuité existe dans le groupe, on finit presque par la ressentir, les planches se présentant essentiellement comme une succession de portraits, avec des décors généralement juste esquissés, et que sur la longueur, une lassitude certaine s'installe, d'autant que le dessin de Frédéric Poincelet montre quand même ses limites. Quelques planches uniquement constituées de vues du Château et de son parc apportent une ponctuation bienvenue. Alors, à l'arrivée ? Un album sensible mais exigeant, tant sur le fond que sur la forme, sans doute trop long et qui exige un réel effort de lecture. Les textes de Vincent Bernière portant en eux-mêmes énormément de force évocatrice, et pour paraphraser le slogan d'un célèbre magazine, on a souvent le sentiment d'avoir le poids des mots, mais pas le choc...du dessin. « Aire libre » nous a pourtant habitués à un équilibre nettement plus précis... Un bouquin sans nul doute intéressant mais qui devra trouver son public.
Série : CubitusAuteur : Erroc & Rodrigue Prix : 10.60 € Date de sortie : 13/01/2012 Nombre de pages : 48 Catégorie : Humour Type de reliure : Album cartonné Éditeur : Le Lombard Publié le 10/01/2012 |
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Le pauvre Sénéchal a l'air si malheureux que même Cubitus en perd l'envie de lui flanquer des baffes... Angoissé par la crise, son maître est devenu d'une extrême radinerie et ne nourrit plus le matou qu'avec de vieux restes.
Après Aucaigne c'est au tour d'Erroc (scénariste des profs, les musicos, plan de carrière, etc. chez bamboo) de s'atteler au septième tome des nouvelles aventures du plus burlesque cabot de la bande dessinée, le bien nommé Cubitus. Nous assistons à un véritable retour aux gags comme le faisait le grand Dupa. Les nostalgique de cette époque retrouverons leurs protagonistes dans toute leur splendeur humoristique. Quand à Rodrigue, le dessinateur attitré, il restitue une fois de plus et je dirais même avec encore plus de talent, le graphisme qui ravit les fan du gros toutou blanc. Cerise du gâteau, les auteurs nous offrent les tribulations de nouveaux personnages tels que l'escargot nommé Médor ou encore l'apparition délicieusement cocasse d'Helmut le nain de jardin. J'ai passé un moment de lecture qui constitue un excellent remède contre le marasme grâce aux étirements nombreux de zygomatiques et la joie de découvrir de bons gags comme on les faisait dans le bon vieux temps. Voici donc un nouveau tandem d'auteur qui font prendre admirablement bien cette sauce qui agrémente parfaitement le menu du chat du radin. A se procurer sans plus attendre.
Série : Papeete 1914Auteur : Sébastien Morice & Didier Quella-Guyot Prix : 15 € Date de sortie : 20/10/2011 Nombre de pages : 56 Catégorie : Policier Type de reliure : Album cartonné Éditeur : Emmanuel Proust Publié le 26/12/2011 |
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Quand en cette année 1914, Simon Combaud arrive à Tahiti pour élucider un meurtre, perpétré 15 ans plus tôt à Paris, vahinés, militaires et colons ne prennent surtout pas la guerre au sérieux, ne changeant rien à leurs habitudes festives. Or, soudain, l’atmosphère dans l’île paradisiaque devient irrespirable ! Papeete est bombardée par deux croiseurs allemands, tandis que l’on découvre plusieurs meurtres de femmes…
Le thème du conflit 14-18 est abordé ici sous un autre angle. Il faut savoir que la grande guerre s’étendait même jusqu'au confins polynésiens et pour cause, dans cet album à l'introduction lente et de part le fait du placement des protagonistes exécuté de façon volontairement progressive, Rouge Tahiti narre donc, sur fond de l'attaque de Papeete en septembre 1914 par deux cuirassé de la marie allemande, les meurtres et intrigues qui se déroule dans ce paradis terrestre. Le dessin de Sébastien Morice est somptueux et rehaussé de couleurs directe, rendant la lecture fort agréable et compense la longue mise en place citée plus haut. Un équilibre ma foi judicieux pour un résultat plus qu'appréciable. Cerise du gâteau, un livret de 8 pages illustrées détaillant les événements de l'époque vous est proposé à la fin de l'album dans cette édition, pourquoi vous en priver...
Série : BD ReporterAuteur : chapatte Prix : 18 € Date de sortie : 23/11/2011 Nombre de pages : 112 Catégorie : Tranche de Vie Type de reliure : Album cartonné Éditeur : Glénat Collection : Glenat Suisse Publié le 26/12/2011 |
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Observateur d'une actualité agitée…
Dessinateur de presse travaillant pour des grands journaux comme le "International Herald Tribune" et "Le Temps de Genève", Patrick Chappatte explore depuis 1995 le reportage en bande dessinée. Voyageant au centre du pays où la révolte est née et sur ses côtes d'où partent les barques de clandestins vers l'eldorado européen, il nous emmène aux sources de la révolution arabe, fin janvier 2011. Ses autres récits, de Gaza pendant la guerre de 2009 aux coulisses du palais de l'Elysée avant l'élection de 2007, en passant par les bidonvilles de Nairobi et les rebelles de Côte d'Ivoire, racontent le monde avec la simplicité du dessin, et donnent à voir l'humanité derrière l'actualité.
Un reportage-bd de Chappatte, proposé en noir & blanc teinté d'humour et qui nous rapelle l'urgence de prendre conscience des dures réalités qui se déroulent partout dans le monde. Un album qui nous rapelle les privilège dont nous jouissons et qui nous semble ... couler de source alors que dans de nombreux pays, cela reste encore pour la plupart de leur population, du domaine du rêve et de l'impossible.
Série : Le Sale Petit Con Auteur : Madet Prix : 12 € Date de sortie : 15/12/2011 Nombre de pages : 144 Catégorie : BD Adultes Type de reliure : Album cartonné Éditeur : Autres Collection : Tabou éditions Publié le 26/12/2011 |
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Après s’être fait éconduire par Véronique, insatisfaite par leur relation, Michel, un petit looser, rencontre bientôt Clarisse, une fille un peu trop bien élevée. Entre eux deux, la séduction inhibée de chaque côté qui s’opère laborieusement laisse finalement s’installer une relation affective aux allures de huis clos pesant tragicomique. Ponctué par leurs tentatives avortées de rapports sexuels, celui-ci va faire resurgir d’anciens traumatismes chez Clarisse et confirmer les inaptitudes de Michel.
Le pauvre Michel a bien du mal avec sa nouvelle copine Clarisse. Qui n'a pas vécu une histoire à la Clarisse, ou les mots qu'on prononce peuvent blesser ou mettre mal à l'aise alors que pour nous ils sont anodin ou n'ont pas le même sens. voila toute la complexité des femmes de venus et des hommes de mars lorsqu'il partagent des conversation sur les moments intimes de leur relation. Cette histoire traite de ce genre de chassé croisé. Le dessin simpliste de Madet est cependant suffisant pour traduire graphiquement les situations et les scènes de ces deux protagonistes. On se retrouve à coup sûr dans cet album car nous avons tous eu au moins une fois ce genre de discussion de couple. A consulter au coin du lit seul ou à deux.
Série : Pico BogueAuteur : Roques & Dormal Prix : 11.55 € Date de sortie : 04/11/2011 Nombre de pages : 48 Catégorie : Humour Type de reliure : Album cartonné Éditeur : Dargaud Publié le 22/12/2011 |
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Ce sont les vacances ! Pico et Ana Ana en profitent bien : copains, palabres, jeux, piscine, détente, soleil... Mmm... qu'est-ce que c'est bien ! Mais, tout à coup, rien ne va plus : leurs parents ont décidé de partir une semaine en vacances sur un voilier mais... sans eux ! Tragique erreur : Pico et Ana Ana vont leur faire comprendre, à leur façon, qu'on n'abandonne pas ses enfants comme ça !
La contestation est donc plus que jamais au programme dans cette « Légère contrariété » qui constitue déjà le 5ème album de Pico Bogue (en 3 ans !). Les éléments qui ont fait le succès des quatre précédents sont à nouveau présents ici. En 5 albums, l'univers de Pico s'est construit et enrichi, et si la thématique de l' « abandon » prédomine dans cet album, on peut aisément imaginer que les vacances des enfants en compagnie de leur oncle génèreront les gags du prochain tome. Si, comme l'on dit, « la vérité vient de la bouche des enfants », certaines tirades de Pico et Ana Ana ne sont pas piquées des hannetons, et, comme précédemment, ce sont surtout les parents qui apprécieront ce bouquin. Sur un sujet très exploité, une série d'humour construite autour de l'enfance, Dominique Roques et Alexis Dormal parviennent pourtant à amener un ton nouveau. Le fait que la scénariste soit la mère du dessinateur y ajoute encore une pincée de sel. Graphiquement, le dessin aquarellé et faussement simple d'Alexis Dormal constitue généralement un régal, rappelant inévitablement le « Petit Nicolas » de Sempé. Il montre cependant pafois ses limites dans des gros plans qui malheureusement basculent vers le grimaçant, et c'est la seule faiblesse qu'on pourra lui reprocher. Bien des cases méritent en effet d'être détaillées, avec leurs décors charmants et la belle lumière ménagée par l'aquarelle. Côté gags, si on n'éclate pas chaque fois de rire (mais ça arrive de temps en temps), on sourit au moins, en espérant que le haut rendement de la série n'afaiblisse pas trop rapidement l'inspiration de ses auteurs. Bref, cette « Légère contrariété » constitue une jolie parenthèse au réel, gentiment piquante mais non dénuée de poésie. Charmant !
Série : ZarlaAuteur : Guilhem, Janssens, Cezano Prix : 10.45 € Date de sortie : 06/01/2012 Nombre de pages : 48 Catégorie : Heroic-fantasy Type de reliure : Album cartonné Éditeur : Dupuis Publié le 22/12/2011 |
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Pour Zarla, la petite guerrière, Hydromel est toujours son vieux chien. Elle ignore encore sa véritable nature de bull-guerrier doué d'une force et d'une science des armes prodigieuses. Seulement voilà, Hydromel n'est pas le seul bull-guerrier à exister et c'est à une invasion de ces créatures que devront faire face Zarla et ses compagnons. Des bull-guerriers nettement moins débonnaires qu' Hydromel et qui sont aussi, pour lui, de vieilles connaissances.
Ouf ! « l'enfant-piège » m'avait paru faire aboutir un peu trop vite les pistes lancées dans les deux premiers albums en accélarant sérieusement le rythme de l'histoire. Ce qui m'avait, je l'avoue, fait craindre un peu quant au devenir de la série. Mais revoici Zarla dans une nouvelle aventure redémarrant sur d'autres bases. Outre un univers d'heroïc-fantasy détournant nombre de clichés du genre, un des atouts de la série est sans conteste la relation unissant la petite fille à son « chien » Hydromel, et c'est une excellente idée qu'ont eu les auteurs d'approfondir cet aspect, ainsi que le passé et la nature même du bull-guerrier. Même si on ne s'ennuie pas une seconde, le cocktail d'humour, de fantasy, et d'action développé dans les trois premiers épisodes fonctionnant toujours à merveille, on a la nette impression de se trouver ici face à une histoire plus « posée », plus aboutie peut-être. La série gagne sans doute en maturité au fil du temps, ou peut-être que la démarrer par une trilogie était un poil trop ambitieux. « Rage », qui peut se lire comme un one-shoot, approfondit et enrichit le monde de Zarla (avec, notamment, l'apparition de nouvelles créatures étonnantes et même de...plagiaires du duo Zarla-Hydromel) alors que le dessin de Guilhem continue, lui, à s'affirmer. Oyez oyez, bonnes gens, la guerrière impitoyable est de retour avec ce qui, pour moi, constitue son meilleur album ! Et si on se trouve dans un tout autre registre que ce qui constitue la majeure partie du catalogue d'un éditeur ensoleillé toulonnais, cette déclinaison d'heroïc fantasy pour enfants sages ne manque vraiment pas de charme. Qu'on se le dise !
Série : Marie des DragonsAuteur : Ange, Demarez & Bastide Prix : 13.95 € Date de sortie : 19/10/2011 Catégorie : Fantastique Type de reliure : Album cartonné Éditeur : Soleil Productions Publié le 15/12/2011 |
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Marie n’était qu’une enfant quand elle a tout perdu, et sans l’aide de William, son ami, son frère de sang, elle n’aurait pas survécu. Maintenant William a disparu, enlevé. Sa rançon ? Des éléments, des clés. Les clés du mystère de ce monde, des réponses sur sa création.
À Bayeux, l’Empereur de France combat les anglais dans ce qui serait, dans un autre monde, les débuts de la Guerre de Cent ans. Et la bataille ne tourne pas en sa faveur. Mais il y a tellement plus en jeu que le destin de la France...
Voilà une série qui, dès son premier tome, s'est avérée intéressante et passionnante, mettant à mal bien des clichés associés à son éditeur. Gérard et Anne Guéro (Ange) se détournent des images traditionnelles de l'heroïc fantasy pour un scénario se déroulant dans un moyen-âge décalé mais crédible et des « dragons » qui n'ont que bien peu de points communs avec les créatures reptiliennes que l'on a l'habitude de croiser en fantasy. Au centre de l'histoire, le destin de Marie, redoutable guerrière, scellé dès sa petite enfance. Alors que le tome précédent portait le titre « Amaury », on ne peut s'empêcher qu'il aurait mieux convenu à ce quatrième volume puisque le personnage en question y occupe une place plus importante que William. En effet, Marie retrouve son frère, devenu conseiller auprès de l'Empereur (!) de France, William, lui, est capturé par les « dragons »... Encore une fois, cet album ne déçoit pas. Mieux, il s'avère un jalon essentiel de la série. On y apprend en effet beaucoup quant aux enjeux de la guerre en cours, à la nature véritable des « dragons » et même de l'univers dans lequel se déroule cette histoire fantastique, étrange, mais encore une fois éloignée des clichés de la fantasy.
Le dessin de Thierry Demarez gagne encore en personnalité, n'entraînant plus la traditionnelle comparaison avec celui de Rosinski. Un très beau dessin encore magnifié par les couleurs de Nicolas Bastide, superbes depuis le début de la série. Le scénario de Ange apporte de nombreuses réponses aux questions posées dans les 3 premiers tomes mais ouvre de nouvelles pistes pour la suite, nous laissant sur un cliffhanger qui ne laisse absolument pas soupçonner la direction que prendra le prochain album. Bref, voilà peut-être le meilleur album (qui pourrait presque être lu comme un one shoot) d'une série (trop) discrète qui continue à surprendre et que je vous invite réellement à découvrir. De la grande aventure et de la grande BD !
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