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Liste des critiques de bandes-dessinées
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Pin Up Wings Série : Pin Up Wings

Auteur : Romain Hugault

Prix : 15.50 €

Date de sortie : 19/06/2013

Nombre de pages : 48

Catégorie : Aviation

Type de reliure : Album cartonné

Éditeur : Paquet

Publié le 26/08/2013


Troisième recueil d’illustrations de Pin-Up signé Romain Hugault : pour le plaisir des yeux !



Pour le plaisir des yeux et le talent de Romain Hugault…

Romain Hugault est, dans la sphère de la bande dessinée, un des vrais spécialistes graphiques de l’aviation. La passion qui est la sienne pour les machines volantes fait merveille dans des séries comme « Le pilote à l’édelweiss », scén             arisé par Yann, ou « Le grand duc ». Le réalisme de son trait atteint, dans la restitution d’avions de toutes sortes, à la perfection. Mais Hugault n’est pas uniquement auteur de bd. Il est aussi illustrateur, par exemple pour l’album de Michel Sardou, « Être une femme 2010 » ; Et dans cet album, c’est l’illustrateur qui prend toute la place.

Mais un illustrateur pour qui l’aviation reste au centre de toutes ses attentions, bien évidemment ! Dans ces albums « bd », Romain Hugault réussit toujours à ce que ces fameux avions soient autre chose qu’un décor : les véritables personnages, en quelque sorte, des récits qu’il accompagne de son trait précis, lumineux, souriant. Ici, dans ces albums d’illustration, l’avion s’accompagne, d’une manière terriblement glamour, de jeunes femmes aux formes plus ou moins dénudées.

Il n’y a là rien de vraiment neuf, sans doute, dans la mesure où les « pin-up » ont été de tout temps présentes dans le monde de l’aviation. Et Hugault s’est inspiré de ce que créaient les pilotes américains, surtout pendant la seconde guerre mondiale : des éléments féminins essentiellement sexy, souvent représentant des actrices à la mode, et ornant de leur présence graphique et peu ou prou dénudée le nez des avions de combat. Était-ce pour humaniser ces objets volants porteurs d’abord et avant tout de mort ? Était-ce pour faire la nique au danger ? Il y a là, de toute façon, l’expression, tout en naïveté souvent, d’un art qu’on peut sans se tromper appeler « populaire ».

Est-ce de l’érotisme ? Oui, bien entendu, de l’érotisme « retro », bon enfant, amusé et amusant. C’est surtout, pour Hugault, l’occasion, tout au long d’illustrations peaufinées jusqu’au moindre détail, de se plaire, de vivre, d’une certaine manière, une récréation, et, par la même occasion, de faire la preuve lumineuse et étincelante de son talent graphique.

Un livre très agréable, donc, en marge de la bande dessinée, certes, mais qui rend hommage à un dessinateur pour qui le dessin est d’abord et avant tout affaire de passion !

 

Lien source : http://www.rtbf.be/culture/chronique/detail_pin-up-wings-3-jacques-schrauwen?id=8074842&chroniqueurId=7754767

 






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Jacques Schraûwen-RTBF


Amy Johnson Série : Femmes en résistance

Auteur : Hautière Laboutique Polack Wachs

EAN/ISBN : 9782203053397

Prix : 13,95€

Date de sortie : 21/08/2013

Nombre de pages : 64

Catégorie : Historique

Type de reliure : Album cartonné

Éditeur : Casterman

Collection : Autres Séries

Publié le 25/08/2013



Le premier tome de Femmes en résistance évoque l’itinéraire mouvementé de l’aviatrice britannique Amy Johnson, dont la passion et le talent pour l’aviation, alors totalement inhabituels pour une femme, ont constitué un formidable défi face aux préjugés de son époque. 



Au décès de sa tante (Eve Lemarinier), une jeune fille découvre un coffret contenant un carnet de note ainsi que les archives et coupures de presse de cinq femmes ayant pris part à la seconde guerre mondiale. Le premier tome de cette tétralogie nous fait découvrir la vie et les ambitions de Amy Johnson, jeune femme passionnée d’aviation ayant à son actif plusieurs exploits avant de disparaitre accidentellement le 5 janvier  1941 dans l’estuaire de la Tamise (Son corps ne fut jamais retrouvé). Le scénario des quatre albums est signé par Régis Hautière et Francis Laboutique en collaboration avec l’historienne Emmanuelle Polack. Afin de pouvoir créer un lien entre les différentes jeunes femmes, nos scénaristes incorporent un personnage fictif en la personne d’Anna Schaerer, une journaliste Suisse germanophone. Les illustrations du premier tome sont confiées à Pierre Wachs qui s’en sort brillamment.  Au moyens de ses dessins et avec l’utilisation de flashback mêlant notre époque au années 30, il nous fait découvrir  le parcours plus qu’atypique d’Amy Johnson. La fin du premier récit nous dévoile le nom de la prochaine  jeune héroïne de cette série : Sophie Scholl plus connue en Allemagne pour sa participation au groupe anti nazi « la Rose blanche ». A signaler que chacun des albums sera illustré par un dessinateur différent et pourra être lu séparément, le tout formant une histoire cohérente. Premier coup de cœur pour cette rentrée 2013.





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Niala S.


Le Sang et la Glace Série : Esteban

Auteur : Bonhomme

EAN/ISBN : 9782800157290

Prix : 12 €

Date de sortie : 30/08/2013

Nombre de pages : 48

Catégorie : Aventure

Type de reliure : Album cartonné

Éditeur : Dupuis

Publié le 22/08/2013



Alors que l'équipage du Léviathan est emprisonné dans la prison du bout du monde, à Ushuaïa, Esteban s'y fait embaucher et parvient à faire évader ses compagnons. Mais avec la tempête qui fait rage, impossible de rien maîtriser et le bateau sur lequel ils ont embarqué peine à se frayer un chemin au milieu des vagues déchaînées. Ils échouent sur les rivages d'une terre glacée, peuplée d'Indiens hostiles. Seuls les talents de négociateur d'Esteban les empêcheront d'exterminer les fuyards aux abois.

Quand surgit le navire commandé par le gouverneur d'Ushuaïa, rendu fou de rage par le rapt de sa femme, otage des prisonniers évadés, Esteban et ses compagnons comprennent qu'ils n'ont d'autre choix que de faire face. Mais la lutte semble bien inégale. La destinée des membres de l'équipage du Léviathan s'assombrit, les poussant à des choix désespérés dont l'issue est des plus incertaines...



Faute avouée à moitié pardonnée ? Esteban est une série que l’on pouvait trouver molle, poussive, plate. C’était alors parce qu’on n’y avait rien compris. Au fil des épisodes, Mathieu Bonhomme a construit un récit fort avec des personnages bien ancrés (et encrés).

                Après s’être évadés du pénitencier d’Ushuaïa, Esteban et ses compagnons cherchent à accoster car leur frêle esquif ne les mènera pas bien loin. Ils n’ont guère le choix du lieu et se retrouvent aux prises avec  une tribu d’autochtones d’un côté et les hommes du général, dont ils détiennent l’épouse, de l’autre.

                Bonhomme est l’as des décors. On sent que le huis-clos précédent dans la prison l’a quelque peu étouffé. Une tempête en mer ou une marche sur la banquise, une fusée de détresse dans le ciel ou un bateau dans la brume, l’auteur nous offre de somptueuses compositions. Il s’en donne à cœur joie dans de grandes cases pour notre plus grand plaisir. Même la buée autour des paroles des personnages est expressive.

                Il y a eu un Esteban qui recherchait de mystérieuses cités d’or avec ses amis Tao et Zia. Celui-ci est plus solitaire mais nous amène aussi dans des voyages en or.





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Laurent Lafourcade


Maîtresse Série : Rani

Auteur : Vanhamme, Alcante,Vallès

EAN/ISBN : 9782803631971

Prix : 14.45 €

Date de sortie : 30/08/2013

Nombre de pages : 48

Catégorie : Aventure

Type de reliure : Album cartonné

Éditeur : Le Lombard

Publié le 17/08/2013



Condamnée pour un crime qu'elle n'a pas commis, Jolane est expédiée aux Indes. Devenue Jeanne Dubois, elle est vendue à une tenancière de maison close qui entend bien la mettre au pas. Mais « Jeanne » ne l'entend pas de cette oreille : avec l'aide d'Indra, une splendide Indienne qui est devenue sa confidente, Jolanne parvient à prendre la place de Madame Rose, et se retrouve ainsi la nouvelle patronne de la maison de plaisir. Mais le passé de Jolanne refait alors doublement surface !



Développé par Alcante d'après un scénario original de Jean Van Hamme, « Rani » marie le souffle romanesque caractéristique de l'auteur de « Thorgal » à l'écriture moderne et élégante de celui de « Pandora Box ». Un mariage heureux, donc, sous le sceau de cette grande saga d'aventure, dont l'élan nous emmènera du Massif Central à l'Inde profonde, au gré du destin exceptionnel de Jolanne. Un destin qui verra se croiser personnages historiques, trahisons et amour dans un XVIIIème siècle restitué à la perfection par Francis Vallès. Une grande saga en 7 tomes, et bientôt une série télévisée haute en couleurs.





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Simon


Unions Série : Klaw

Auteur : Antoine Ozanam & Joël Jurion

EAN/ISBN : 9782803632602

Prix : 12 €

Date de sortie : 30/08/2013

Nombre de pages : 48

Catégorie : Aventure

Type de reliure : Album cartonné

Éditeur : Le Lombard

Publié le 17/08/2013



Six ans ont passé depuis qu'Ange Tomassini a du fuir Chicago et les guerres mafieuses impliquant les Dhizhis, ces humains capables de se transformer en animaux du Zodiaque chinois. Six ans pour apprendre à maîtriser le tigre qui est en lui



Et pour mieux préparer le combat qui se trame, véritable apothéose de ce premier cycle haut en couleurs et en rebondissements.





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Simon


Tueurs en série Série : Tif & Tondu

Auteur : Sikorski & Lapière

EAN/ISBN : 9782800158051

Prix : 24 €

Date de sortie : 05/07/2013

Nombre de pages : 160

Catégorie : Aventure

Type de reliure : Album cartonné

Éditeur : Dupuis

Collection : Intégrales

Publié le 17/08/2013



Ce treizième volume de l'Intégrale des aventures de Tif et Tondu réunit les ultimes épisodes du célèbre duo, alors pilotés par Denis Lapière et Alain Sikorski : "Les Vieilles Dames aux cent maisons", "Fort Cigogne" et "Le Mystère de la chambre 43".

Ce 45e tome, paru en 1996, marque la fin des aventures des détectives de choc, qui demeurent aujourd'hui encore des personnages emblématiques de la bande dessinée, dont ils ont accompagné les évolutions pendant près d'un demi-siècle.



La reprise d’une série à succès est un cadeau empoisonné. Sikorski et Lapière ont choisi de se différencier de la série mère, exercice périlleux dont ils se sont fort honorablement sortis mais qui n’a pas trouvé son public. Lapière scénarise des enquêtes policières très classiques. Sikorski allonge la morphologie des personnages. Seuls quelques gags essaimés par ci par là rappellent que Tif est toujours Tif. Ce treizième volume de l’intégrale reprend les trois derniers albums de la collection.

Dans Les vieilles dames aux cent maisons, trois mamies pingres et richissimes, ayant acheté la quasi-totalité des bâtisses de leur ville, sont victimes d’un maître-chanteur.

Dans Fort Cigogne (Tiens, « Cigogne », alors qu’on s’approche du chant du cygne de la série), les détectives sont engagés par un patron d’entreprise soupçonnant ses employés de détournement de fonds. Entre scènes de plongée et cascades en voitures, Sikorski prend du plaisir à accélérer son dessin. Lapière est dans les pas de Tillieux, avec en particulier une explication finale un poil plombante comme dans les meilleurs épisodes de Félix, restreints par leur pagination.

Le mystère de la chambre 43 conclue l’intégrale avec une enquête à la Rouletabille. Les locataires successifs d’une chambre d’hôtel de montagne se suicident de façon inexplicable. Cette enquête préfigure ce que sera la feu-série suivante de Sikorski et Lapière, La clef du mystère, sur le principe du « Whodunit ? », cher à Agatha Christie.

Ainsi s’est terminée le demi-siècle de carrière de Tif et Tondu. Quelques croquis de Monsieur Choc par Maltaite, fils de Will, trouvés sur le web, laisseraient-ils augurer d’un revival des détectives, ou du moins de leur ennemi héréditaire (dont n’ont pas pu profiter Sikorski et Lapière) ? Toujours est-il que Choc serait le meilleur espoir d’un retour gagnant de Tif et Tondu.






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Laurent Lafourcade


Intégrale Série : La vie est courte

Auteur : Larcenet & Thiriet

EAN/ISBN : 9782800153155

Prix : 30 €

Date de sortie : 05/07/2013

Nombre de pages : 272

Catégorie : Humour

Type de reliure : Album cartonné

Éditeur : Dupuis

Publié le 17/08/2013



 

C'était à la fin du XXe siècle : Manu Larcenet, qui réalisait les aventures délirantes de "Bill Baroud" dans Fluide glacial, rencontrait Jean-Michel Thiriet, qui sévissait aussi bien dans les pages de Fluide que dans celles de Spirou, quand il n'écrivait pas des textes pour Canal +.

Mêlant leurs influences humoristiques (Goossens, Gary Larson, Pifou pour le premier ; Woody Allen, Desproges et les Monty Python pour le second), ils réalisent environ 300 dessins qui feront l'objet de 3 albums dans la défunte collection "Humour Libre".



 

Fin des années 90, Dupuis lance une collection d’humour pour adultes : Humour Libre, sans réussir à rééditer l’exploit d’Aire Libre où l’éditeur de Marcinelle était entré par la grande porte dans la bande dessinée dite « sérieuse ». Malgré cela, quelques pépites ont constitué l’ossature de cette collection parmi lesquelles La vie est courte, trilogie du duo Thiriet/Larcenet qui est rééditée aujourd’hui sous forme d’intégrale.

L’idée qui percute, le cartoon qui fait mouche, en un seul dessin, le sniper Thiriet tire sur tout ce qui bouge. Il emmène ici Larcenet, un de ses camarades de Fluide Glacial, sur un nouveau terrain de jeu. Jean-Claude Van Damme en prend particulièrement pour son grade, mais Robert Doisneau, Charlemagne ou David Copperfield ne sont pas épargnés. Quelques rares gags sont datés mais l’ensemble est universel. Les américains ont Gary Larson, nous avons Thiriet, prince du nonsense et de l’absurde, servi par le trait innocent tout en rondeur de son compère.

Alors, si vous voulez enfin connaître le triste sort de l’enfant sauvage élevé par des hérissons, si vous souhaitez savoir pourquoi faire des crêpes donne une idée de l’infini ou comment Uri Geller mange sa soupe, cet album est fait pour vous.

 






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Laurent Lafourcade


Lisa Série : Le Train des Orphelins

Auteur : Philippe CHARLOT & Xavier FOURQUEMIN

Prix : 13.90 €

Date de sortie : 12/06/2013

Nombre de pages : 48

Catégorie : Historique

Type de reliure : Album cartonné

Éditeur : Bamboo

Collection : Grand ANgle

Publié le 17/08/2013


1990. Jim habite désormais une ferme au coeur du Kansas avec sa femme.

Mais ce nouveau bonheur n’apaise pas pour autant les blessures du passé, et ses interrogations sur son frère Joey ne cessent de le hanter : qu’est-il devenu ? Où est-il ? Est-il toujours en vie ? De son côté, Joey, qui a été adopté par un couple de Mexicains et vit toujours dans la petite ville de Cowpoke Canyon, se pose les mêmes questions. Un nouveau cycle tout aussi rythmé et touchant que le précédent pour parler de la fraternité après plus de sept décennies de séparation.



En lisant le premier cycle du train des orphelins, je me suis dit ceci : « Ça ferait une bonne BD ! ». Totalement embarqué dans un récit construit magistralement, j’avais totalement oublié l’objet que je tenais dans les mains. Avec le début de ce deuxième cycle, le soufflet ne retombe pas.

Au début du XXème siècle, des milliers d’orphelins New-Yorkais furent envoyés dans l’Ouest américain pour prêter mains fortes aux familles ayant besoin d’aide. L’Eglise prenait en charge les opérations espérant faire de ces enfants des citoyens modèles. Jusqu’en 1929, le déracinement de ce flot de gamins a créé une large génération de déracinés. Cette série nous éclaire sur ce fait peu raconté, peut-être une des failles dans l’histoire de l’Amérique.

Dans le troisième volume de la série, on retrouve Joey et Lisa, en 1920, retournant à New-York à la recherche de Jim. Parallèlement, en 1991, les deux frères séparés espèrent l’un en l’autre. Même si Joey semble poussé par Lisa, sa carapace semble bien fragile et l’espoir de retrouvailles est bien ancré en lui.

Philippe Charlot alterne de main de maître les deux époques de son scénario, véritable témoignage historique. Scarlett Smulkowski n’a pas besoin d’user d’artifices de couleurs pour distinguer les époques. Xavier Fourquemin réussit l’exploit de livrer trois tomes dans l’intervalle de neuf mois, avec un trait classique, propre et efficace. On peut juste regretter que certains de ses personnages se ressemblent trop d’une série sur l’autre.

David Lynch nous proposait Une histoire vraie, road-movie sur un vieil agriculteur traversant les Etats-Unis à la recherche de son frère. Charlot et Fourquemin nous en racontent une autre, avec tout autant d’émotion.





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Laurent Lafourcade


L'école des bêtises Série : Ernest & Rebecca

Auteur : Bianco & Dalena

Prix : 10.60 €

Date de sortie : 30/08/2013

Nombre de pages : 48

Catégorie : Aventure

Type de reliure : Album cartonné

Éditeur : Le Lombard

Publié le 17/08/2013


Rebecca, bientôt 7 ans, parents séparés, après nous avoir raconté ses vacances, nous invite à la suivre dans sa vie à l’école. Son ami Ernest le microbe est absent pour s’occuper de Rodrigue. Bien qu’on s’éloigne un peu du concept initial de la série, le charme innocent de Rebecca ne laissera personne insensible.  Heureusement, Ernest va vite revenir pour combattre le virus de la grippe qui cherche à contaminer les écoliers. Pépé Bestiole, quant à lui, est hospitalisé et Rebecca s’inquiète beaucoup pour lui.



Contrairement à Titeuf, Rebecca a un maître. Contrairement à Titeuf, cet enseignant n’est pas issu du Moyen-Age. Fan de Philippe Kathrine, Monsieur Rébaud n’hésite pas à donner de devoirs pour le lendemain. Non pas que les devoirs écrits soient interdits depuis 1956, mais parce qu’il sait être à l’écoute des enfants tout en les faisant travailler comme il faut quand il le faut. Rebecca a envie de tout savoir sur sa vie privée. Les réponses éludées du maître sont-elles un clin d’œil à une actualité politique du moment ?

Pour autant, Rebecca est quand même plus proche du dit Titeuf que de la politiquement correcte Martine. Elle regarde une série télévisée de zombies et s’intéresse aux amours contrariées de sa grande sœur Coralie. On n’est pas loin non plus des souvenirs de Mamette, positionnés à notre époque.

Le style de Dalena fait régulièrement des clins d’œil aux codes du manga. Par ailleurs, il n’hésite pas à s’offrir des pages entières statiques (la visite chez le docteur, le tchat de Coralie,…) sans qu’on s’y ennuie.

Guillaume Bianco propose un découpage calibré. En quelques années, il a montré qu’il était un auteur polyvalent, aussi à l’aise en scénariste pur qu’en auteur complet, sur du gag ou sur du récit long.

 

Le regroupement Dupuis-Dargaud-Lombard permet à la rédaction de Spirou de puiser ailleurs que dans le seul catalogue Dupuis des pépites comme Ernest et Rebecca. D’un côté, c’est bien évidemment une bonne nouvelle puisque cela a permis la prépublication d’une BD estampillée Lombard dans Spirou. D’un autre côté, on peut légitimement se demander ce que devient l’(ex-?)ossature du catalogue Dupuis qu’est la BD « Tout public ». Messieurs de chez Dupuis, attention à ne pas la négliger. Remarquez, comme le dit Monsieur Rébaud : « …C’est parfois en faisant des bêtises que l’on apprend le plus de choses… »





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Laurent Lafourcade


La peur au bout du fil Série : La peur au bout du fil

EAN/ISBN : 9782800148236

Prix : 24 €

Date de sortie : 21/06/2013

Nombre de pages : 64

Catégorie : Aventure

Type de reliure : Album cartonné

Éditeur : Dupuis

Publié le 17/08/2013



Le comte de Champignac a enfin réussi à extraire le résidu toxique de son fameux élixir X4, celui qui décuple les facultés intellectuelles de celui auquel on l'administre. Très enthousiaste, il appelle dans la minute son ami Spirou pour lui faire part de la nouvelle. Tout à sa conversation, il ne prend pas garde au récipient dont il s'empare, convaincu qu'il s'agit de sa tasse de café... et le boit, avant de se rendre compte, affolé, qu'il vient d'avaler le dangereux liquide. Les effets ne se font pas attendre et se révèlent particulièrement dévastateurs : car si le X4 rend extraordinairement intelligent, son résidu toxique rend totalement démoniaque.



Après Le Schtroumpfissime, Bravo les brothers et La foire aux gangsters, les éditions Dupuis nous offrent la version collector de La peur au bout du fil, farce champignacienne de 1959 réalisée par un trio solide comme un roc qui est à la BD de l’âge d’or ce que les Marx Brothers sont au cinéma d’humour : Jidéhem, Greg et le monumental André Franquin.

                Tout commence par un coup de téléphone.Pâcome Hégésippe Abélard Ladislas de Champignac appelle Spirou dès potron minet pour lui annoncer une grande nouvelle. Le scientifique a réussi à isoler les substances néfastes contenues dans le X4, produit capable « d’activer les facultés cérébrales pour un apport supervitaminé aux cellules de la couche corticale du gros cervelet ». Mais, tout heureux d’annoncer la bonne nouvelle, ce tête en l’air de génie boit malencontreusement le résidu nocif à la place de son café. Le comte devient fou, violent et dangereux. Spirou, Fantasio, Spip et le Marsupilami sautent dans la Turbotraction direction Champignac-en-Cambrousse pour tenter de remettre les choses en ordre.

                Suite à ce court récit de quatorze pages reproduit dans sa version originale proposée à l’époque dans le journal de Spirou, José-Louis Bocquet et Serge Honorez proposent, à la manière des bonus contenus dans les DVD, tout un tas de documents d’époque commentés et replacés dans leur contexte. On pourra ainsi comparer le découpage des planches version magazine et celui version album, profiter du dynamisme du graphisme de Franquin dans des reproductions en noir et blanc des planches. Le lecteur apprendra également que la demeure du Comte de Champignac, à l’instar de Moulinsart, existe bel et bien. On aurait juste apprécié plus de précisions quant au partage du travail graphique entre le dessinateur et son décoriste. Il faudrait imaginer un procédé permettant de distinguer qui de Franquin ou de Jidéhem a dessiné tel ou tel élément d’une case.

                Le travail de Frédéric Jannin est également à souligner. Il a refait les couleurs en essayant de se rapprocher au maximum des desiderata originaux de Franquin. Pour cela, il a été aidé par Isabelle Franquin, fille de son père.

                Bien des années après, Tome et Janry feront un clin d’œil plus qu’appuyé à La peur au bout du fil avec L’incroyable Burp, un de leurs premiers courts récits.

                Cette édition spéciale remettant le récit en valeur est un ouvrage indispensable à tout Spirouphile.

                Il reste encore des récits du groom à redécouvrir. Peut-être que Les petits formats sera le prochain volume de cette si belle collection.

 






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