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Liste des critiques de bandes-dessinées
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Qui a tué le Président ? Série : Jour J

Auteur : Pécau -Duval - Blanchard - Collin Wilson

Prix : 13,95 €

Date de sortie : 02/02/2011

Catégorie : Science-Fiction

Type de reliure : Album cartonné

Éditeur : Delcourt

Collection : Néopolis

Lien spécifique : http://www.editions-delcourt.fr...

Publié le 06/03/2011


Washington, 1965. Le Président réélu inaugure son second mandat par une offensive terrestre déterminante sur le nord Vietnam communiste. Tandis qu'en Amérique, la contestation grandi et que le pays sombre lentement dans la dictature, French, un engagé volontaire au Vietnam, abat un officier supérieur. Le 22 novembre 1973, il est à Dallas, dans les toilettes d'un bar. Il y récupère un fusil à lunette...

 



Un cinquième tome que j’attendais avec impatience et qui me laisse sur une grande déception.

Rien à dire et à signaler au niveau du dessin réalisé par Colin Wilson (La Jeunesse de Blueberry) qui nous plonge tout le long de l'album dans le style "Série B". Une note de 4/5 pour le dessin.

Par contre, quelle déception au niveau du scénario. Il me donne l’impression d’avoir été très mal découpé par rapport aux albums précédents plongeant le lecteur dans une grande perplexité. En effet, il faut attendre la moitié de l’album pour situer que JFK a perdu les élections au profit de Nixon. Les 35 premières pages nous racontent le parcours de French, ex Hells Angel engagé volontaire au Vietnam, envoyé derrière les barreaux  et condamné à la prison à vie pour avoir « supprimé » son supérieur hiérarchique. Libéré suite à une erreur de procédure, French est abordé par un homme qui lui propose un marché qu’il ne peux refuser au risque de retourner en prison. Il faut donc attendre la planche 36 pour commencer la mise en place du décor et les diverses explications de la situation de l’uchronie de ce dernier volume.
Une note de 2/5 pour le scénario qui comme je l’ai expliqué ci dessus est fort brouillon.
A surveiller absolument pour les tomes 6 & 7 afin de ne pas reproduire les mêmes erreurs.. (Ex: la couverture représente la femme du président vétue d'un tailleur rose et assise dans la voiture lors de l'attentat alors qu'elle est absente lorsque celui-ci a lieu dans la BD !)

Une note totale de 6/10 pour ce cinquième tome qui me semble le plus faible de toute la série.





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Alain H.


Les coqs Série : Double Masque

Auteur : Dufaux & Jamar

Prix : 11.95 €

Date de sortie : 04/03/2011

Nombre de pages : 48

Catégorie : Aventure historique

Type de reliure : Album cartonné

Éditeur : Dargaud

Publié le 06/03/2011


Alors que l'ancien consul Bonaparte poursuit son inexorable ascension vers le trône d'empereur, les complots à son encontre se multiplient. Fouché, l'Écureuil et la Torpille veillent au grain, mais il est des affrontements que l'on doit mener seul, à l'instar de celui qui oppose l'Abeille à la Fourmi. Les tentatives d'assassinat de ce dernier ont échoué ; voici venu le temps des pourparlers. Car, après tout, aucun des deux ne connaît l'origine de ces masques qui les lient, comme l'ombre et la lumière.



Point n'est besoin de vouloir chercher la petite bête à ce scénario. Il est la continuité parfaite des tomes précédents, mêlant avec talent les personnages de fiction à ceux qui ont réellement existé. Jean Dufaux est un homme de culture et ses histoires sont toujours le fruit d'une suite logique dans sa tête. Suite logique dont lui seul maîtrise les tenants et aboutissants à la manière d'une pièce de théâtre dont les acteurs eux-mêmes vont de surprises en surprises, déliant les cordes d'un rideau qui petit à petit tombe sur le public incrédule et complètement hébété par la scène qui suit. Les surprises sont monnaie courante et nous ne nous lassons pas de cet auteur prolixe dont le talent reconnu bien au delà de nos frontières fait la fierté de notre chauvinisme.
Jean Dufaux nous met toujours l'eau à la bouche en nous faisant espérer le tome suivant. C'est un art dont il a la parfaite maîtrise, contrairement à d'autres scénaristes qui n'ont pas encore cette fibre qui s'acquière difficilement...ou pas du tout. Un grand critique et gastronome lui-même a dit que : "on nait cuisinier, mais on n'est pas cuisinier". Cela s'aplique à jean Dufaux sur le plan scénaristique. Confronter abeille et fourmi voila qui est bien singulier.
Il est né scénariste et c'est un parcours exemplaire que le sien. Rien à redire sur cet opus que j'apprécie comme les autres.

Martin Jamar a un style tout particulier. Peu de dessinateurs laissent une empreinte très personnelle de leur œuvre. Martin Jamar est de ceux-la.
On ne saurait confondre son dessin à celui d'un autre tant le style lui est propre, à nul autre pareil. C'est un festival de petits détails et de visions des cases qui lui donne la renommée qui est la sienne. Il magnifie les visages de ses personnages en leur donnant des expressions que lui seul sait donner à ceux-ci. J'ai essayé d'imaginer ces mêmes personnages dessinés par d'autres, mais le rendu aurait été à 10 encablures du résultat présent. La couverture de ce cinquième tome nous donne vraiment le ton rien qu'en voyant l'expression du borgne.
Nous nous retrouvons à l'époque de Napoléon comme un voyageur qui arpente les lignes du temps. La particularité de Martin Jamar se situe entre autre dans la forme des visages de ses acteurs. Une forme assez allongée, un peu taillés en lame de couteau pour ceux dont l'expression doit être arrogante et hautaine. Les plus sympathiques ont droit à une forme plus ronde et douce,on ne saurait se tromper sur la nature des caractères.
Voyez la cas 2 de la page 28 (celle du milieu) avec le personnage voilé aux yeux jaunes , c'est très impressionnant. Le travail des rides, l'expression des yeux et le voile buccal tissé en carrés ajouté à la couleur gris bleuté donne une puissance hors norme au sujet. Certaines poses figée des sujets et d'autres en mouvement rapide sont typique de la technique de Martin Jamar. Certaines cases seraient dignes de figurer dans les livres d'histoire car ressemblant très fortement à des tableaux d'époque, représentant Napoléon et ses courtisans.
Je pense très fort à Jaques Louis David, peintre attitré de napoléon (de son sacre surtout), et à Gérard son portraitiste attitré. On est un peu plongé dans cette atmosphère.
Ce qui frappe aussi dans le dessin, c'est la manière de dessiner les cheveux. Très détaillés et très vrais.
Je n'ai qu'une chose à dire : Bravo monsieur Jamar.



Extrait 1 Double Masque (tome 5)  - Les coqs Extrait 2 Double Masque (tome 5)  - Les coqs Extrait 3 Double Masque (tome 5)  - Les coqs Extrait 4 Double Masque (tome 5)  - Les coqs

Autre(s) critique(s) de cette série
écureuil - 07/03/2011
superbe !
smilesmilesmilesmilesmile

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Erick Dewit


La Fleur cachée de l'abomination Série : la Légende des nuées écarlates T4

Auteur : Saverio Tenuta

Prix : 12.90 €

Date de sortie : 11/02/2011

Nombre de pages : 48

Catégorie : Heroic-fantasy

Type de reliure : Album cartonné

Éditeur : Les humanoïdes Associés

Publié le 04/03/2011


Quel est le prix de la beauté ? C'est ce que nous dévoile ce dernier acte de la tétralogie de la Légende des Nuées Ecarlates. Raido doit briser, enfin, les sceaux qui retiennent prisonnier le kami de la forêt, mais pour cela il va devoir affronter Ryin et ses maléfices. Un dénouement flamboyant, à la hauteur des premiers tomes d'une saga très picturale, menée de main de maître par Saverio Tenuta.



Le dernier volet d'une tétralogie placée sous le double signe de la beauté et de la tragédie.

 

Raido, Ronin ayant perdu la mémoire se voit confier Meiki, jeune marionnettiste. Ces deux-ci ont un destin lié. Raido va recouvrer la mémoire et se rendre compte que tout son passé a été construit sur le sang. Ses deux sabres ont une mémoire: les nuées écarlates. Il va vite se rappeller que son père a été tué dans un village où il découvrira le lien qu'il a avec Meiki et Wunjo, le maitre des loups. Un Conte superbement illustré par Saverio Tenuta, un raffinement extrêmement plaisant. C'est un graphisme très etonnant, une rigueur du traît pointue fait de cet album un ravissement pour les yeux. Cerise du gâteau, apres 3 tomes, l'intrigue est toujours aussi bien orchestrée. Un régal à vous procurer d'urgence !



Extrait 1 la Légende des nuées écarlates T4 (tome 4)  - La Fleur cachée de l'abomination Extrait 2 la Légende des nuées écarlates T4 (tome 4)  - La Fleur cachée de l'abomination Extrait 3 la Légende des nuées écarlates T4 (tome 4)  - La Fleur cachée de l'abomination Extrait 4 la Légende des nuées écarlates T4 (tome 4)  - La Fleur cachée de l'abomination


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SDJ


Menace sur Paris Série : Tanatos

Auteur : Delitte & Convard

Prix : 13.50 €

Date de sortie : 02/02/2011

Nombre de pages : 56

Catégorie : Fantastique

Type de reliure : Album cartonné

Éditeur : Glénat

Collection : Grafica

Publié le 04/03/2011


Qui arrêtera le Maître du Mal ? Tanâtos est l’homme mystérieux qui, avec ses complices industriels, banquiers et marchands d’armes, fomente la guerre dans le but d’empocher les dividendes de la tuerie... Il a déjà gagné plusieurs batailles, car la Première Guerre mondiale bat son plein. Ses plans pour utiliser la bombe Appolyon-7 ont en partie été contrecarrés : il la possède, mais sans la source d’énergie nécessaire pour la faire fonctionner. Qu’à cela ne tienne ! Ce diable d’homme n’est jamais à cours de ressources pour nuire… Surtout que ses deux vieux ennemis semblent hors d’état de nuire : Victor sombre dans l’alcool, croyant sa Mélanie disparue, et Bernin se bat sur le front. D’où viendra le salut, s’il est encore possible ?



L'avis de Corinne Jamar

Ce n'est pas tous les jours qu'une série de prime abord classique surprenne et déroute (dans le bon sens du terme) à ce point. Le héros, tout d'abord, ne colle pas du tout à l'image qu'on s'en fait habituellement. Tanâtos ne songe pas une micro-seconde à porter secours à la veuve et à l'orphelin, c'est même tout le contraire. Sauf en ce qui concerne Mélanie (le lecteur découvrira son rapport avec le veuvage en lisant l'histoire). Tanâtos veut faire main basse sur son cœur mais avant ça, il doit la mettre (la main) sur l'osmidium le précieux combustible qui va lui permettre d'actionner le détonateur de la bombe qu'il projette de faire exploser si… la France et l'Allemagne ne cèdent pas à son odieux chantage.
Le récit se déroule à l'époque de la 1ère guerre mondiale mais ne s'y limite pas: le rapprochement avec les intérêts militaro-financiers actuels et l'attitude de nos gouvernements est, hélas, évident et nous rappellent que, De profondis ! (au cas où le lecteur n'est pas encore familier de la série, De profondis est le juron préféré de Tanâtos), rien ne change. Sauf, parfois, dans le petit monde de la BD où, vous l'avouerez, il est rare de trouver un personnage principal qui soit un vrai méchant.
Les autres protagonistes ne sont pas en reste: un homme (on ne vous dit pas qui) est au bord du suicide et une femme se découvre moins insensible qu'elle ne le croyait au charme qu'exerce sur elle celui qui détient le pouvoir de "tout faire péter". Quant au dessin réaliste du virtuose Jean-Yves Delitte, il n'a pas pour but de rassurer le lecteur sur une série qui prend à contrepied les codes du genre. Non. Il démultiplie un plaisir de lecture qui, au fil des albums, ne se dément pas.



Extrait 1 Tanatos (tome 4)  - Menace sur Paris Extrait 2 Tanatos (tome 4)  - Menace sur Paris Extrait 3 Tanatos (tome 4)  - Menace sur Paris Extrait 4 Tanatos (tome 4)  - Menace sur Paris

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Brüsel


Dix jours en mai Série : Les Combattants

Auteur : Laurent Rullier & Hervé Duphot

Prix : 13.95 €

Date de sortie : 16/02/2011

Nombre de pages : 56

Catégorie : Guerre

Type de reliure : Album cartonné

Éditeur : Delcourt

Collection : HISTOIRE & HISTOIRES

Publié le 04/03/2011


Mai 1940. L'Allemagne lance une grande offensive contre la Belgique, la Hollande et la France. Dès les premières heures de l'agression, des milliers d'hommes et de femmes se jettent sur les routes pour fuir les combats et les raids meurtriers. À contresens de cette marée humaine qui ne cesse d'enfler, le lieutenant Beaujour est missionné pour retrouver le Professeur Staelens, un éminent physicien...



Les Combattants. Histoire sur fond de guerre en 1940, le jeune Marcel Guérin soldat/mécanicien ne veut pas laisser sa moto au Lieutenant Beaujour et du coup lui prête main forte dans sa recherche du professeur scientifique Staelens dont ses travaux, s'ils tombent entre les mains de l'ennemi, pourraient avoir des conséquences irréversibles. Une histoire de guerre mais surtout humaine entre deux personnages qui n'ont, à première vue, rien en commun, bien servie par le scénario de Rullier et le dessin de Duphot qui est proche de la ligne claire.



Extrait 1 Les Combattants (tome 1)  - Dix jours en mai Extrait 2 Les Combattants (tome 1)  - Dix jours en mai Extrait 3 Les Combattants (tome 1)  - Dix jours en mai Extrait 4 Les Combattants (tome 1)  - Dix jours en mai

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SDJ


Des nouvelles d'Alain Série : Des nouvelles d'Alain

Auteur : Guibert, Keller &Lemercier

Prix : 19 €

Date de sortie : 12/02/2011

Nombre de pages : 96

Catégorie : Tranche de Vie

Type de reliure : Album cartonné

Éditeur : Autres

Collection : Les Arènes XXI

Publié le 01/03/2011


"Mes parents s’aimaient et s’engueulaient sans arrêt. Je suis devenu reporter- photographe pour échapper à leurs disputes. J’ai voyagé trente ans pour les agences de presse. Le matin ici, à midi là, le soir ailleurs. Je faisais des photos, je gagnais ma vie,mon métier me plaisait. Et puis, j’en ai eu marre. Marre d’enquiller les avions, les rouleaux de pellicule, les tampons sur le passeport, sans prendre le temps de respirer. Un jour, j’ai croisé les Roms. La première minorité du continent européen. Je suis le xième photographe à m’intéresser à leur sort,mais ça n’a aucune importance. J’aime aller chez les Roms.C’est rarement des vacances. Je ne choisis pas les communautés les plus florissantes. Je vais dans les cloaques. Ces lieux sont hallucinants de misère.Un mot me vient, il est familier, excusezmoi, c’est : barge.Des endroits barges. Je n’arrive pas en sifflotant. Je ne brandis pasmes appareils photo. Je mesure combien un type qui entre, fait clic-clac et ressort peut sembler ignoble à des gens qui n’ont rien. Je ne prends pas non plus l’air sinistre ou contrit. J’essaie d’être moi-même. Ce n’est pas facile, quand on est remué. Les gosses me font tourner en bourrique. Ilsme tirent,me poussent, crient pour que je leur tire le portrait, se pendent aux courroies de mes appareils, dix fois, cent fois, jusqu’à l’exaspération. Pourtant, je leur dois souvent desmoments de beauté foudroyants qui, avec un peu de chance, se retrouvent sur les photos. Comme je prends la précaution d’être bien accompagné, je suis généralement bien accueilli, par des gens qui n’ont de cesse que de m’ouvrir leur porte et de m’asseoir à leur table. Si je reviens, ce que j’essaie de faire, plusieurs fois de suite, ou à des mois de distance, je suis reconnu et l’affection franchit un pas. J’apporte les tirages des photos, parfois les clopes et le repas. Dans les sujets que j’ai visités comme photographe, souvent tragiques, j’ai toujours cherché la survivance, au fond, de ce qui rend heureux. Les petites choses. Les scènes où rien ne se passe et où, de fait, tout se passe. Les bas-côtés des évènements. Chez lesRoms, ces scènes abondent. Le présent est là, brut, sans chichis, avec une intensité qu’il a rarement ailleurs."



"Dérangeant", voila le premier mot qui me vient à l'esprit une fois la
lecture terminée. Dérangeant, oui, mais pas négativement, non. Bien au contraire ! Dérangeant dans le bon sens du terme, parce  que cette BD fait qu'on arrête un instant de se contempler le nombril et nous fait ouvrir les yeux, sur une réalité, qui se passe non pas à l'autre bout du monde dans un pays au nom imprononcable, mais bien chez nous, au bout de nos rues, derriere des murs que nous avons érigés pour "LES" cacher a notre vue.


Bien sûr, en personnes bien éduquées que nous sommes, nous condamnons toutes sortes d'injustices et de racisme, mais nous ignorons tous, volontairement le sort de ces "Roms". Bien sûr nous avons tous condamné à haute voix les expulsions massives et les démolitions de camps survenues à l'été 2010, mais combien d'entre nous on fait quelque chose pour y mettre fin ? Pire, combien d'entre nous, n'ont pas pensé dans leur fort intérieur que finalement, ce n'était peut-être pas une mauvaise chose...

A travers ces photos et ces dessins, nous passons de l'autre côté du mirroir, et nous rendons compte que finalement, c'est peut-être nous qu'il conviendrait de qualifier de "Tsiganes, d'intouchables. Mais loin de vouloir nous culpabiliser, ce livre est aussi un message d'espoir et un hommage au travail de ces hommes et de ces femmes qui tous les jours se battent aux côté de ces "gens". C'est une "histoire de l'Europe d'aujourd'hui, vue depuis les fenêtres sans vitres d'une caravane sans roues".






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Jimmy Hublet


L'Espion de Staline Série : L'Espion de Staline

Auteur : Kreitz Isabelle

Prix : 16 €

Date de sortie : 13/01/2011

Nombre de pages : 256

Catégorie : Espionnage

Type de reliure : Album cartonné

Éditeur : Casterman

Collection : Ecritures

Publié le 28/02/2011


1941. Une musicienne allemande, Eta Harich-Steiner, arrive pour une tournée au Japon, où elle est hébergée par l’ambassadeur Ott. Elle y fait la connaissance du journaliste Richard Sorge, figure de la communauté occidentale de Tôkyô. Personnage engagé, alcoolique et homme à femmes, Sorge se rapproche de la musicienne, qu’il ne va pas tarder à séduire. Leur histoire va défrayer la chronique, d’autant que Sorge exprime de plus en plus ouvertement des positions politiques hostiles au régime nazi. Au fur et à mesure que se renforcent les liens entre l’Allemagne et le Japon, le discours de Sorge se radicalise. Il finit par disparaître. Eta Harich-Steiner apprendra plus tard que Sorge, accusé d’espionnage pour le compte des Russes, a été arrêté par les autorités japonaises et exécuté. Un épisode réel et peu connu de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, qui met en relief l’opposition courageuse de certains Allemands à l’idéologie nazie, dominante à l’époque.



C'est un très bon moment de lecture. Richard Sorge, allemand d'origine devenu espion russe sous le régime communiste de Staline est envoyé au Japon au début de la seconde guerre mondiale. Les Russes ne l'écouteront pas à tort.
Le coté didactique est bien amené. Les moments sous formes d'interview sont très bien placé pour resituer chaque personnage dans cette histoire d'espionnage et de passion amoureuse, au japon, entre Richard Sorge et Eta Harich-Steiner, musicienne allemande.
Très bon dessin et scénario. A lire d'urgence.



Extrait 1 L'Espion de Staline


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La Garden Party Série : La Garden Party

Auteur : Thierry Bouüaert

Prix : 19 €

Date de sortie : 26/01/2011

Catégorie : Drame

Type de reliure : Album cartonné

Éditeur : Soleil Productions

Collection : Quadrants

Publié le 26/02/2011


Laura et ses sœurs se voient confier par leur mère l’organisation de la garden-party annuelle, très prisée par leurs amis, qui prend traditionnellement place dans les somptueuses roseraies du château familial. Il faut commander les fleurs qui agrémenteront les parterres et les tables, déterminer la place de l’orchestre, choisir les partitions pour les musiciens, ordonner le menu du buffet, prévoir leurs propres tenues de soirée… Le ciel est magnifique, les fleurs épanouies et la douceur de l’air idéal : on ne peut rêver plus parfaite occasion !

Mais l’adolescente est à un âge où tous les sens sont en éveil et le caractère incertain. Laura est sur le point de vivre un moment intime et définitif, celui de la candeur qui devient impossible. Dans la fraction de cette seconde universelle, l’adolescente se trouve soudainement confrontée à la fragilité de l’existence et à l’éternel recommencement de la destinée.



L'avis de Corine Jamar

Une jeune fille de bonne famille, Laura, se voit confier par sa mère la responsabilité d'organiser la garden-party annuelle. Mais quand elle apprend qu'un de leurs voisins, qui habite cette affreuse petite cité sociale en bas de la route, vient de se prendre un platane au volant de sa camionnette - il avait sûrement bu, ces gens-là boivent -, ses certitudes vacillent.

Brutalement, à un moment particulièrement inopportun, le milieu dans lequel Laura a grandi va être remis en question. Et ce ne sont pas les commentaires des riches convives tous plus exploiteurs, spéculateurs et menteurs les uns que les autres qui vont la remettre dans le droit chemin ! Passant de la contestation à la soumission, cherchant à ébranler sa mère autant qu'à lui plaire, la jeune fille prendra finalement son courage - et un panier rempli de restes de la fête - à deux mains et se rendra chez la veuve…

Le récit transpose à notre époque une nouvelle (parue en 1922) de Kate Mansfield qui, elle aussi, interrogeait les rapports de la bonne société dont elle était issue avec la "working class". Le graphisme peut, de prime abord, dérouter le lecteur, mais il faut passer outre car il illustre bien le trouble qui agite l'adolescente, rendant le propos plus touchant encore…



Extrait 1 La Garden Party Extrait 2 La Garden Party


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Brüsel


Opération Claymore Série : L'Appel des légendes

Auteur : Éric Pailharey & Fred Vignaux

Prix : 13.50 €

Date de sortie : 26/01/2011

Nombre de pages : 48

Catégorie : Science-Fiction

Type de reliure : Album cartonné

Éditeur : Glénat

Collection : Drugstore

Publié le 24/02/2011


Enquête surnaturelle en terre celtique... Cathya Mac Findly, spécialiste des contes et légendes, vient d'obtenir un travail plutôt original : diriger la section Phoenix, une équipe de quatre enquêteurs qui travaille au sein du Groupe d'Intervention Cryptozoologique, inconnu du grand public et spécialisé dans les événements surnaturels…Car les créatures du bestiaire des mythologies du monde entier existent bel et bien, mais sont invisibles au commun des mortels. Seuls les descendants des anciens mages, des humains dotés d'un talent spécial que l'on nomme les "oreilles d’or", permettent de les rendre visibles aux yeux des hommes. Le travail du G.I.C. consiste à éviter que la panique ne se répande lorsque les êtres de légendes sont découverts par les humains, et ce grâce à leurs talents spéciaux et à des armes bien chargées. Ils récupèrent également les objets magiques et féériques pour les mettre en sécurité. C’est d'ailleurs le but de leur première mission : récupérer Excalibur, l'épée légendaire, en Écosse !Découvrez un savoureux mélange de Men In Black, Hellboy et Merlin l'Enchanteur, une série d'aventures surnaturelles hyper vitaminées et sexy, qui mélange magie, monstres, action et humour dans un cocktail explosif !



Avec Eric Pailharez au scénario, nous abordons une histoire sommes toute bien ficelée. Mêlant le mythe de la table ronde et ses féeries, les mythologies Grecques , nordiques et philosophie de tous bords alliées au monde paranormal et ses acteurs.
les légendes féeriques ne sont pas en reste non plus. J'ai un peu le sentiment de rentrer dans un univers décrit de manière très différente par Ers et Dugomier dans " les démons d'Alexia" mais avec un dessin d'un tout autre style et un genre fort différent.
Ici, deux mondes dissemblables se rejoignent de temps à autres par l'intermédiaire "d'antennes relais ", humains dotés d'un rare pouvoir de vision et de perception de ces êtres dont seuls quelques uns d'entre nous ont eu la chance d'échapper au funeste sort qui nous attends lors des sorties de nos diables de démons.
Faire un parallèle à Prédator n'est pas usurpé, même si dans ce cas, il s'agit de divinités et d'humains par rapport aux films ou la chasse se fait entre humains et extra-terrestres.
C'est Prédator à la sauce Broceliende et Camelot.
Avec Vignaux au dessin, on tiens un excellent duo .
Les dessins sont très soignés avec des visages très expressifs qui nous transmettent fort bien leurs sentiments du moment. J'arrive même à faire un petit rapprochement de style avec Olivier Speltens. Certains protagonistes pourraient passer d'une BD à l'autre sans soucis.
Dans l'ensemble, il s'agit d'une bonne association des deux auteurs, j'attends le tome II avec grand plaisir .



Extrait 1 L'Appel des légendes (tome 1)  - Opération Claymore Extrait 2 L'Appel des légendes (tome 1)  - Opération Claymore Extrait 3 L'Appel des légendes (tome 1)  - Opération Claymore Extrait 4 L'Appel des légendes (tome 1)  - Opération Claymore

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Erick Dewit


Le Bien-Aimé Série : Brüssli

Auteur : Jean Louis FONTENEAU & J. Etienne

Prix : 12.90 €

Date de sortie : 22/01/2011

Nombre de pages : 48

Catégorie : Aventure

Type de reliure : Album cartonné

Éditeur : Les humanoïdes Associés

Publié le 24/02/2011


Le dernier volet des aventures de Brüssli le petit garçon mi-homme mi-dragon.

Un troisième épisode sur les chapeaux de roue, où l’on retrouve Brüssli en quête de ses origines et de ses vrais parents. Le mystère de la Mine du Lac Rouge à peine éclairci, Brüssli repart à l’aventure. Ses amis Dorette, Aldo et Margot la Puce à Grande Gueule sont évidemment de la partie. Repérée par un impresario, Dorette entame une carrière de chanteuse de music-hall à Flamkirschenstadt. Brüssli rencontre dans les couloirs du théâtre le magicien Markus, qui n’est autre, en vérité, qu’un démon en exil… Or si Brüssli ignore ses origines, Markus, lui, reconnaît immédiatement le petit garçon, et voit quel profit tirer de cette découverte pour revenir en grâce parmi les siens.
Une histoire pleine de fraîcheur et de fantaisie, peuplée de personnages loufoques et traversées de clins d’œil à la littérature enfantine traditionnelle européenne, avec ses dragons, ses sorciers, ses princesses et ses démons.



Un bon moment de plaisir simple sans se casser la tête avec une histoire à rallonge ou la moindre case non scrutée dans le détail vous fait perdre le sens du sujet traité.
J'ai apprécié la fraicheur du scénario avec ses personnages truculents et pétillants.
Cela me fait même penser à l'adaptation en dessin animé "d'Anastasia" avec la souris ailée Bartok.
l'histoire ressemble un peu à shrek avec bons et méchants, roi et reine ou princesse....
Ici, la partie religieuse est même représentée par une communauté à la "sister-acts", le tout formant un Vaudeville burlesque sans prétentions autre que de divertir sans se faire mal à la tête.
Le héros sans peur et sans reproche Brüsli est affublé d'un physique hybride à cheval entre dragon et humain mais au lieu de se morfondre, il ne se préoccupe que de sa famille dont le pays sombre dans la tristesse et la grisaille d'une dictature surnaturelle.
Il oppose sa naïveté au monde hostile qui l'entoure et cela marche ! Il est certain de l'aboutissement de sa quête .
Les dessins sont touchants de simplicité dans leur représentation mais au delà des apparences, assez technique.
Etienne par son style nous dessine des morceaux choisis ressemblants par moment à "ratatouille", mêlant un peu le style russe des comtes populaires (il ne manque que la musique de pierre et le loup). J'ai même l'impression que la caravane infernale avec satanas et Diabolo pourraient surgir de la page suivante.
l'album respire une fraicheur qui m'a permis de le lire d'une traite



Extrait 1 Brüssli (tome 3)  - Le Bien-Aimé Extrait 2 Brüssli (tome 3)  - Le Bien-Aimé

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Eric Dewit


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